En prise de mousse : POP!

Mais en parlant de bulle, il n’y a pas que la Champagne qui la maitrise. En France, nous avons d’autres appellations qui produisent des vins pétillants : les crémants. Il existe huit appellations d’origine contrôlée : le crémant de Loire, de Bourgogne, d’Alsace, de Bordeaux, de Die, de Jura, de Savoie et de Limoux.

Limoux, où Dom Pérignon était parti pour des découvertes somptueuses. Dans cette région, la première bulle a été née en 1531: la Blanquette de Limoux. Très sucrée, sa production se faisait sous méthode dite « ancestrale ». Le Mauzac, cépage autochtone de la région, était récolté très mûres afin d’avoir le maximum de sucre pour une fermentation optimale.

Très léger en alcool – 6% - le vin était filtré par une manche en tissu qui permettait d’enlever le maximum de levures afin de mettre fin à la fermentation du vin, voilà l’ancestrale en action. L’appellation Blanquette de Limoux existe depuis 1938 et a été la première Appellation d’Origine Contrôlée reconnue du Languedoc, étant aussi une des premières en France. Une bulle à déguster en apéritif ou bien en dessert afin de profiter de tous ces arômes de pommes et pommes verte typiques de l’ADN du Mauzac.

En parlant toujours de bulle, partons maintenant sur un autre vin pétillant très consommé en France : le Prosecco ! D’origine italienne ce vin pétillant fut d’abord un vin blanc tranquille, sans bulles issu du cépage Prosecco, comme la Commune de Prosecco à Trieste. Ce cépage est aussi connu par d’autres noms : Glera dans la commune de Conegliano ou Serpino ou bien Serprina.

C’est à partir 1901 et, suite à l’évolution de la méthode de production de vins mousseux et avec la création de l’école expérimentale de viticulture et œnologie à Conegliano, que le Prosecco a commencé à être produit avec une double fermentation, méthode dîtes « Charmat », afin de transformer le vin tranquille en mousseux.